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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 18:18

La bataille de Verdun, 21 Février 1916 - Décembre 1916, 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables. 26.000.000 d'obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m2, des milliers de corps déchiquetés, environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus.

 

C'est en parcourant ces lieux, aux premiers jours de l'Armistice, que Monseigneur GINISTY, évêque de Verdun accompagné du général VALANTIN, gouverneur de Verdun, a eu l'idée de donner à ces restes sacrés de soldats morts sur le champ de bataille, une sépulture décente où les familles pourraient venir se recueillir et prier pour les chers disparus.
 
22 août 1920:
La première pierre fut posée par le Maréchal Pétain, Président d'Honneur du Comité de l'Ossuaire.
17 septembre 1927:
Transfert solennel de l'Ossuaire provisoire à l'Ossuaire définitif des 52 cercueils représentant les secteurs de la bataille de Verdun...
7 août 1932:
Inauguration officielle par le Président de la République Albert LEBRUN.
 

La tour haute de 46 mètres offre à son sommet une vue panoramique avec une table d'orientation. Le Bourdon de la Victoire résonne aux cérémonies importantes et le phare, lanterne des morts, rayonne sur le champ de bataille.

Au premier étage se trouve le musée de guerre qui comporte des reliques des villages détruits, des vues stéréoscopiques en relief du champ de bataille, ainsi que de nombreuses armes. On peut notamment trouver un mortier allemand de 76 mm en parfait état de conservation, "le Minenwerfer", classé Monument Historique.

(les photos étaient interdites...)

 

Le cloître long de 137 mètres, avec les tombeaux représentant les secteurs géographiques de la bataille de Verdun et le bouclier où brûle la flamme du souvenir les jours de cérémonie.

Les tombeaux recouvrant les restes de 130.000 soldats inconnus, où les familles peuvent se recueillir et prier pour leurs morts.
Chaque pierre gravée représente le nom d'un soldat disparu.
     
Ci-dessous:
vue du champ de bataille  

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Ci-dessous:
L'Ossuaire avec sa tour haute de 46 mètres, au milieu du cloître long de 137 mètres 

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Ci-dessous:

Le cloître long de 137 mètres, qui s'étend de part et d'autre de la tour, vue de l'intérieur  douaumont-11.JPG

 

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Ci-dessous:

Le bouclier où brûle la flamme du souvenir 

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Au centre du cloître se trouve une petite chapelle avec de magnifiques vitraux douaumont-34.JPG

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Evacuation d'un soldat mourant par quatre brancardiers douaumont-39.JPG

 

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Christ serrant dans ses bras pour mieux l'unir à son sacrifice le corps d'un soldat encore enveloppé dans sa toile de tente douaumont-41.JPG

 

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Prêtre célébrant la messe dans les tranchées douaumont-43.JPG

 

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Dépouille mortelle d'une infirmière enlevée par deux anges douaumont-45.JPG

 

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Evocation de l'ascension du Christ dans la gloire douaumont-47.JPG

 

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Ascension du soldat mort soutenu par deux anges douaumont-49.JPG

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Ci-dessous:

Vestiges provenant des Eglises des villages de Vaux, Fleury, et Douaumont 2012-part2-0094.JPG

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Ci-dessous:

Tout le long du cloître, il y avait une exposition photo sur les visages de la grande guerre...

Ici, par exemple, il s'agit de Dumitrascu Lacatusu    douaumont-52.JPG

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 Je n'ai pas tout pris en photo, mais il y avait également:

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 15:30

Avant de vous montrer les photos de ce village aussi beau que chaotique, voici un peu d'Histoire pour ceux que ça intéresse...

 

1900

 

En 1913, l'annuaire de la Meuse nous donne les indications suivantes: 422 habitants:

 

Aubergistes: MM. Body, Hubert, Simon

Boulanger-pâtissier: M. Hubert

Charpentier, charron, menuisier: M. Simon

Cordonnier: M. Legay L.

Couturières-repasseuses: Mme Vve Legay A., Legay A., Mlles Lamorlette, M. Gorgen L.

Epiciers-merciers: MM. Body, Hubert

Entrepreneur de travaux publiques: M. Simon N.

Fondeur-étameur: M. Mangin

Maçons: MM. Ligony C., Legay Al., Ligony A., Pédotti, Tardivat

Maréchal: M. Lahaye T.

Dépôt de pain: M. Body

Surveillant du génie: M. Tardivat

Tabacs: M. Body

Agriculteurs propriétaires: MM. Body J-B., Lamorlette-Louis J-M., Legay F-J., Poncet-Limouzin N., Poncet-Olivier F, Simon R.

 

Jusqu'à la grande guerre, Fleury-Devant-Douaumont mena une existence paisible et laborieuse. De temps immémorial, les travaux et les jours se déroulaient au rythme des saisons, faisant alterner semailles et moissons, bûcheronnage et vendange, années de disette et de prospérité.

Les invasions de 1792, 1814 et 1870 évitent ces hauteurs boisées où rodent encore des loups... Le temps qui semblait s'être arrêté à Fleury-Devant-Douaumont accélère soudain son rythme après 1870. Le chemin de fer à voie étroite Verdun-Douaumont passe à Fleury-Devant-Douaumont. Puis la construction de la Redoute à Souville, des forts de Tavannes, Froideterre, des ouvrages intermédiaires, amène dans les rue du village une foule de travailleurs et de soldats.

En août 1914, ses 400 habitants voient défiler les régiments de Verdun qui partent en couverture dans la plaine de la Woëvre. En septembre, la bataille de la Marne fixe le front à quelques kilomètres au Nord et au Nord-Est du village.En 1915, intacte et débordant de troupes, il fait partie de la région fortifiée de Verdun.

 

1916

 

Le 21 février 1916, Fleury-Devant-Douaumont est réveillé par le bombardement préparatoire à l'assaut allemand. Il neige. L'horizon est en feu. Les nouvelles sont rares et contradictoires. L'ordre est donné d'évacuer le village. Les habitants s'entassent dans les charrettes, emmènent le bétail et descendent vers Bras-sur-Meuse et Verdun croisant les renforts qui se hâtent devant la ligne de feu. Le 24 février, la chute du Fort de Douaumont met Fleury-Devant-Douaumont sous les vues allemandes. Les bombardements crèvent les toitures pendant que les tranchées et les abris transforment les caves en îlots de résistance. Et la destruction de Fleury-Devant-Douaumont ne s'arrêta plus. En mai, il n'est déjà plus qu'un tracé de ruines fumantes. Le 7 juin, la perte du Fort de Vaux le met en première ligne.

Entre Froideterre et Souville, à la tête des ravins de la Poudrière et des Vignes, il devient une des clés de la bataille. Emporter cette position, c'est une chance pour les allemands de percer. La tenir, c'est vérouiller la porte qui ouvre sur Verdun.

Ainsi commence l'agonie de Fleury-Devant-Douaumont dont le drame se noue pendant les semaines de juin à aoùut 1916 quand l'assaillant lance ses dernières et furieuses offensives sur le front de Froideterre-Souville. Au cours de la bataille, Fleury-Devant-Douaumont changera 16 fois de mains. Le 23 juin, les meilleures troupes du Kronprinz, Bavarois et Alpenkorps, précédées de milliers d'obus dont à gaz, déferlent sur le village.

Pour retarder cette avance impitoyable, le 121ème Bataillon de Chasseurs à pied se sacrifie; à la nuit, il est anéanti; mais la 260ème brigade peut prendre la relève. Se succèdent alors de furieux assauts sur ces quelques hectares. Pris le 23 juin, Fleury-Devant-Douaumont est repris le 24; reperdu aussitôt, réoccupé le lendemain, et reperdu de nouveau. Le 27, un bataillon du 241ème Régiment d'Infanterie s'accroche à la lisière Sud et en interdit le débouché. Le 11 juillet, l'assaillant tente un suprême effort, et dans la poussière âcre des exlosions, il attaque, précédé de lance-flammes et réussit à s'emparer de la Poudrière défendue par deux bataillons de la 255ème brigade commandée par le colonel Coquelin de Lisle.

Quelques éléments parviennent même jusqu'au centre D dit le "Morpion" par les allemands en raison de l'aspect qu'il présentait sur leurs photos aériennes puis se replient avec quelques prisonniers.

Cet ouvrage terrassé encore visible sur le terrain marque l'extrême avance de l'ennemi en direction de Verdun.

La Poudrière appelée par les allemands "M. Raum" (= abri à munitions) édifiée avant la guerre en même temps que le camp retranché de Verdun, devait servir de dépôt de munitions avancé d'artillerie, pour permettre d'alimenter plus rapidement les batteries de forteresse ou de campagne entre Douaumont, Thiaumont, Froideterre et Fleury-Devant-Douaumont, ainsi qu'un certain nombre de dépôts de munitions secondaires reliées à elle par voie de 60. Abri sous roc situé à environ 10 mètres sous terre à deux entrées.

A l'intérieur, dans les couloirs, reste la trace de voies de 60 cm et plaques tournantes qui assuraient jusqu'au début de la bataille, l'acheminement des munitions à pied d'oeuvre. Dans le fond, une grande salle servait de poste de secours. A l'entrée, le long de la piste, (sentier de découverte de la Poudrière de Fleury-Devant-Douaumont), restent les vestiges de l'ancien poste de garde, où le Colonel Coquelin de Lisle a été tué ce 11 juillet 1916.

A 200 mètres au Sud-Sud Ouest, se trouve la tombe du Caporal mitrailleur Rachel, tué le même jour.

Du 13 juillet au 5 août, de violents combats continuent autour des ruines du village englouties dans le chaos du champ de bataille. Les 17 et 18 août, le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc qui se bat depuis 10 jours dans les ruines, s'élancent à l'assaut en chantant la Marseillaise, et reprend définitivement le village. En octobre et novembre, la position de Fleury-Devant-Douaumont sera la base de départ des offensives qui reprennent Douaumont et Vaux.

 

Après guerre

 

En 1918, Fleury-Devant-Douaumont est un village "Mort pour la France". Mais comme huit autres du Front de Verdun, la Nation reconnaissante lui a conservé sa personnalité juridique. Fleury-Devant-Douaumont a un maire, Fleury-Devant-Douaumont a ses fidèles.

Fleury-Devant-Douaumont revit. L'Association Nationale du Souvenir de la Bataille de Verdun et l'Office Nationale des Forêts ont dégagé le tracé de ses rues, l'emplacement de ses maisons. Le visiteur peut retrouver la fontaine du village où jaillissaient les rires et eaux claires, les fermes, la forge, l'école, l'église...

Depuis 1979, Notre Dame de l'Europe scellée sur la façade de la chapelle votive, appelle à la fraternité et à la paix, tous les hommes qui viennent en ce lieu s'incliner devant le sacrifice et la misère des deux adversaires de l'époque, aujourd'hui réconciliés. Construit sur l'emplacement de la gare de Fleury-Devant-Douaumont, le Mémorial est consacré à la bataille de Verdun: photos, fresques, documents, matériels divers, armes, équipements, uniformes, avions français et allemands racontent et retracent cette tragique bataille que le visiteur peut revivre en saisissant ce que furent les souffrances et les misères des hommes qui y participèrent.

 

 

Témoignage du sous-lieutenant Hermann Thimmermann de la garde Bavaroise:

 

"En l'espace de quelques secondes, j'aperçois au coin Sud-Est des ruines de Fleury, encore occupées par les français, de gigantesques nuages de fumées noire et les jets de lance-flammes. Je vois aussitôt sortir des groupes fantastiques, des tas de français hurlant, vacillant, brûlant sur pied. Ils tirent en aveugle autour d'eux. Certains courrent comme des torches vivantes, puis s'abattent."

 

Témoignage du Lieutenant Von Lossow

 

"Les aviateurs français surgissent de la fumée, rapides comme l'éclair, ils tirent sur nous à la mitrailleuse, ils foncent si près du sol qu'on a l'impression qu'ils vont enlever un de nous."

 

Témoignage de l'abbé Thellier de Poncheville:

 

"D'abord par rangées entières, les maisons ont été consommées par la mitraille et par l'incendie, les toits effondrés, les murs troués, calcinés, écroulés dans la rue, dans le jardin, avec leurs charpentes tordues et toute leur grâce intime profanée. Une forte odeur de charnier s'en dégage, et non loin des vieux morts du cimetière civil boulversé, aux sépultures ouvertes, gisent des morts récents en bleu horizon ou feldgrau (...) La furie des combats a tout dispersé, les obus se sont abattus sur ces ruines baignées du sang des combattants, truffées de cadavres rongés par les rats en putréfaction avancée, des ferrailles de guerre, fusils rouillés, pelles cassées, fil de fer barbelé (...) L'emplacement du village de Fleury se reconnaît à la couleur de ses pierres répandues comme des tas d'écume blanche sans cesse éparpillée."

 

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Ci-dessus:

Notre Dame de l'Europe appelant à la Paix et à la Fraternité

 

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Ci dessous:

Au sol, on voit des bosses partout qui nous rappellent qu'il y a presque 100 ans, des obus sont tombés sur ce village et l'ont totalement détruit. C'est très impressionnant de voir ça en vrai, car c'est vraiment aussi beau que chaotique !

 

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Un peu partout, on peut voir ce type de bornes qui nous indiquent qu'à l'époque, à cet emplacement, il y avait une maison, un commerce ou une école, depuis disparus sous les bombes et les lance-flammes.

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ci-dessus:

80 ème anniversaire de l'Armistice de la Grande Guerre 1914-1918

 

Le 7 novembre 1998, jour proche du 80 ème anniversaire de l'Armistice de la Grande Guerre 1914-1918, de nombreux Amis de France, d'Allemagne, de Pologne, de Tchéuie et de Bosnie, sont venus dans ce lieu sacré et béni rendre un Hommage solennel et plein de Coeur au Sacrifice des Braves qui sont morts pour que vienne l'Europe. Ils leur ont présenté le Drapeau Itinérant Européen dont le parcours de plus de 30 000 km a rassemblé sur son passage près d'un million d'Européens. Au nom de ces derniers, en témoignage de gratitude, ils ont alors respectueusement mêlé de la terre de leurs propres sols à celle immortalisée de Verdun, encore impregnée du sang de leurs ancêtres. Pour la Mémoire, ils ont planté trois arbres, ceux de la Paix, de la Liberté, et des Droits de l'Homme, ces valeurs fondamentales, éternelles, indispensables à l'Harmonie du Monde, dont le symbole fut Verdun.

 

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ci-dessus:

Ravin des Vignes

 

Ravin: mouvement de terrain permettant de se rendre d'un point à un autre, en toutes circonstances, sans se perdre, et le plus souvent hors des vues terrestres. De ce fait, cordon ombilical des unités en ligne de feu dans la guerre meurtrière de positions. Lieu où séjournaient les troupes de réserves en période intense de combat.

 

De part et d'autres de la ligne de feu, dans l'Enfer terrestre de la Bataille de Verdun, les ravins souvent bombardés offrent un paysage de la Mort... Chargés tels des animaux de bât, haletant et sans souffle, ces hommes de relève montantes, ces territoriaux de corvées diverses entament la première étape de leur calvaire en direction de la zone des combats, souvent harcelés par des tirs d'artillerie ennemis dont quelques obus à gaz rendent l'atmosphère irrespirable. Que se passait-il dans leur coeur stressé par la peur, la fatigue, la chaleur ou le froid selon les saisons, la soif, l'odeur des cadavres en putréfaction. L'appel des blessés récents craignant d'être abandonnés à leur triste sort. La souffrance physique se complète d'une épreuve morale lancinante. C'est dans ce désert d'orage d'acier, de folie nocturne, que s'effectuaient de nuit ou par temps très couvert, les déplacements dans tous les ravins des Hauts de Meuse, notamment dans ce ravin des Vignes entré dans l'Histoire l'été 1916.

 

"Oeuvre des métallurgistes des usines qui fabriquent les matériels, et des ingénieurs qui composent au fond de leur laboratoire, les gaz asphyxiants et autres produits meurtriers (lance-flamme). Ainsi, les forces de la matière essayent non sans succès, d'annihiler celles de la bravoure."

 

Abbé Thellier de Poncheville, aumônier militaire à Verdun.

 

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 Une très belle promenade (gratuite) que je recommande vivement à tous ceux qui passeront par Verdun ou à proximité.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 15:16

Un épisode-symbole de la grande bataille de 1916 a beaucoup marqué les esprits, c'est celui de la Tranchée des Baïonnettes.

Le 12 juin 1916, un détachement du 137e Régiment d'Infanterie, isolé sous un bombardement intensif d'obus est enseveli dans la tranchée bouleversée. Seul témoignage de la présence des hommes : quelques centimètres de baïonnettes émergeant du sol.

Cette vision de baïonnettes dépassant le nivellement de la tranchée est restée inoubliable dans la mémoire collective.
En 1920, un monument bétonné, recouvrant l’ensemble de la tranchée, fut érigé à la mémoire de ces soldats morts dans des conditions atroces.

 

 

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 Voilà un morceau de baïonnette qui dépasse...

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 14:30

L'origine de la dragée

 

En 1220, un droguiste de Verdun eut l'heureuse idée de revêtir d'une couche de sucre et de miel les amandes dont il se servait pour fabriquer ses gâteaux et de faire durcir le tout afin de rendre ce produit facilement transportable. La dragée était née et portait le nom d'épices.

 

En 1660, Colbert écrit au Roi: "Il se fait à Verdun grand commerce de Dragées". Ce produit eut tout de suite un grand succès dans la noblesse et le drageoir fut de rigueur pour les dames.

 

En 1783, simple confiserie créee par J.Boivin, elle devint en 1871 une vaste usine dirigée par M. Léon Braquier et M. Edouard Boivin et fut détruite lors de la bataille de Verdun en 1916.

La société "La Dragée de Verdun" a été définitivement constituée le 11 août 1921.

 

Cette confiserie a connu de grands moments historiques comme le sacre de Henri III et elle fut aussi dégustée par de prestigieux clients comme Napoléon Ier, Charles de Gaulle, le Prince de Galles...

Les Verdunois gardent encore aujourd'hui la tradition consistant à remettre un drageoir frappé des armes de la ville de Verdun lors de la visite d'un chef d'Etat.

 

Le succès de la dragée est basé sur une fabrication traditionnelle issue d'un savoir faire transmis depuis des générations. Les amandes sont sélectionnées rigoureusement et proviennent principalement de Sicile ou d'Espagne. La dragée est ensuite recouverte d'une couche de sucre lisse et dure. Elle se déguste nature ou aromatisée selon les goûts et se décline en diverses couleurs et formes. La dragée, ce n'est pas seulement des amandes, c'est aussi des noisettes, de la nougatine, du chocolat, de la liqueur, et de la pâte d'amande.

La dragée de Verdun est une gourmandise incontournable !

 

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Atelier "triage des amandes"

 

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Atelier "gommage"

(enrobage à la gomme arabique)

 

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Atelier "dragistes"

 

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Atelier "colorisation"

(premier plan)

 

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Atelier "or et argent"

 

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Moules pour les fameux obus Braquier en chocolat qui explosent et laissent s'échapper dragées et gadgets (cf: la 3ème photo)

 

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La boutique

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 10:58

Avec l'arrivée du printemps et des beaux jours, chéri et moi avions envie de flâner dans les jardins. Nous avons vu qu'au Jardin Extraordinaire de Mancieulles (à proximité de Briey dans le 54), une exposition sur le thème des orchidées et des oiseaux exotiques avait lieu (les 24 et 25 mars 2012). Il n'en fallait pas plus pour nous convaincre ! Et voici ce que nous y avons vu:

 

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 Tout d'abord, les oiseaux exotiques:

 

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Ce petit oiseau bleu m'a fait trop craquer: c'était mon chouchou !  

Il était en vente pour 20 euros, et autant vous dire que si je n'avais pas eu de chat, je l'aurais acheté !

 

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Et maintenant, voici les serres et les jolies orchidées qui y étaient exposées:

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 16:52
Avec les Cités Radieuses, l'intention de Le Corbusier (de son vrai nom Charles-Edouard Jeannerte 1887 - 1965) était de créer dans un cadre de verdure des cités verticales capables de cumuler les avantages de la maison individuelle et ceux de l'immeuble collectif, et de les doter de tous les équipements nécessaires. Il en existe cinq, une à Berlin et quatre en France, dont celle de Briey.
Le Corbusier
 
Vers 1938, Le Corbusier développe le modèle de "l'Unité d'Habitation", organe fondamental de la Cité. Selon l'architecte, elle doit être un complexe de logis de différents types, rassemblés en hauteur de manière à prendre peu de place au sol, et prolongés par des éléments sociaux au sein du bâtiment (magasins, jardin d'enfant, cafétéria) ou à l'extérieur (école, installations sportives). Enfin, une large zone de verdure entoure l'unité d'habitation, pour l'épanouissement de ses habitants. La première unité d'habitation construite est celle de Marseille (inaugurée en 1952). Suivront Nantes-Rezé, Berlin, Firminy (à côté de Saint-Etienne)... et Briey.

Alors pourquoi Briey ? Le projet d'unité d'habitation s'inscrit dans un projet plus large de nouveau quartier d'habitation en pleine forêt, dans cette ville du bassin minier de Lorraine. L'objectif est de loger la population alors en pleine augmentation en lien avec l'expansion des mines de fer et de l'industrie sidérurgique.

En 1955, Le Corbusier entre en contact officiellement avec la mairie de Briey. Il est nommé architecte en chef du projet et André Wogenscky (1916 - 2004) architecte d'opération. C'est l'office HLM qui en est le maître d'ouvrage. Le bâtiment proposé fait 110 m de long, 20 m de large, 50 m de haut et comprend 321 logements. Le modèle est celui de la Cité Radieuse de Rezé, repris quasiment à l'identique avec quelques nuances : les logements sont plus petits (contraintes des HLM obliges), il n'y a aucun équipement sur le toit, ni rue commerciale.

La construction commence seulement le 3 mars 1959 et s'achève 2 ans après. L'unité de Briey peut abriter 2 000 personnes, comporte 339 logements en 11 variantes. Ces logements sont presque tous des duplex et, de ce fait, les 17 étages sont desservis par 6 "rues intérieures" seulement. L'orientation Est - Ouest permet de profiter du soleil toute la journée.

Les premiers locataires arrivent en 1961. Mais l'unité va connaître rapidement des contrecoups. Les années 1960 voient la fermeture des mines de Briey et la récession économique s'étendre dans la région. Des malfaçons sont mises au jour dans le bâtiment et le celui-ci est mal entretenu avec des locataires connaissant de grosses difficultés financières. En 1973, les derniers locataires sont évacués de l'unité, restée très isolée du reste de la commune.

Ce bâtiment, construit pour l'Office départemental HLM, est donc progressivement abandonné par le bailleur social et menacé de destruction dans les années 1980. En 1984, la Cité est désaffectée par l'OPAC. Insistant sur la valeur architecturale du bâtiment, le maire de Briey, Guy Vattier, propose à cette dernière, la vente d'un tiers du bâtiment à l'hôpital Maillot pour l'installation de son école d'infirmières. L'OPAC finit par céder le bâtiment, pour le franc symbolique, à l'hôpital en juin 1987. Quelques mois plus tard, le conseil d'administration de l'hôpital décide de revendre les deux tiers du bâtiment à un promoteur. L'affaire judiciaire dite "Du Corbusier" débute en 1988 par le dépôt de plainte de copropriétaires qui s'estiment lésés. Elle se termine en 1998 avec la condamnation du promoteur pour publicité mensongère.

L'unité d'habitation fait désormais l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 novembre 1993. Les façades et les toitures de l'ancienne chaufferie ainsi que son portique constitué de trois piliers et d'une poutre font également l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques en date du 16 juillet 2007. L'ensemble porte le label « Patrimoine du XXe siècle ».
 
     
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 Photo prise sur le net

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 11:58

Pour la Saint-Valentin, chéri et moi avions prévu de passer 2 ou 3 jours en Alsace où nous devions visiter, entre autres, le musée du jouet et du petit train (avec exposition temporaire sur le monde du Lego). Malheureusement, nous avons dû annuler à cause de la neige... Grrrr ! Du coup, pour pallier à notre frustration, nous sommes allés hier à l'exposition sur les jouets anciens de Montoy-Flanville. C'était tout petit, mais très agréable de nous replonger dans le monde de l'enfance !

 

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Les voitures et camions:

 

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Ours et poupées:

 

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 Train éléctrique:

 

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Fusée et avions:

 

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Meccano:

 

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  Cette Tour Eiffel était aussi grande que moi ! Soit un bon mètre 60...

 

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  Ca, c'est un spirographe en meccano. Pour le faire fonctionner, il fallait tourner les deux manivelles en même temps. Or, une petite pile dissimulée nous envoyait une décharge éléctrique.

 

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Jouets divers:

 

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        Quelques jouets en bois

 

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  Un jouet Fisher Price qui m'a rappelé beaucoup de souvenirs puisque j'y ai joué étant petite. Si je ne l'avais pas vu, je ne m'en serais jamais souvenu !

 

  Livres:

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 11:54

Bonjour à toutes et à tous !

 

Aujourd'hui, j'aimerais vous présenter mon courant artistique préféré: l'Art Nouveau, avec une petite visite fort sympathique du Musée de l'Ecole de Nancy, se trouvant dans l'ancienne maison d'Eugène Corbin (1867-1952), fils du propriétaire des Magasins Réunis, et amateur d'art.

 

En fait, ce que j'aime surtout avec l'Art Nouveau, c'est le fait que ce soit toujours très inspiré de la Nature (on a l'impression qu'il n'y a pas de frontière entre le jardin et l'intérieur de la maison), ainsi que le travail du verre et du fer forgé. Je trouve qu'on peut vraiment se permettre toutes les fantaisies avec ces deux matériaux !

Par contre, j'aime moins cette omniprésence du bois. C'est très joli à voir comme ça, mais je ne pourrais pas vivre dans ce genre d'intérieurs beaucoup trop sombres et oppressants à mon goût, à l'image de la salle à manger Masson (voir plus bas)....

 

Bref, place aux images !

 

 

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  Salon Pommes de Pin présentant des oeuvres d'Emile Gallé, Louis Majorelle et Victor Prouvé.

 

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Louis Majorelle (1859-1926),

Piano à queue La Mort du Cygne (1905),

Décor d'après un dessin de Victor Prouvé

 

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Emile Gallé (1846-1904), encollaboration avec Victor Prouvé (1858-1943) et Louis Hestaux (1858-1919),

Jardinière Flora marina Flora exotica (1889)

 

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Victor Prouvé (1858-1943),

Portrait de Madame Belliéni (Huile sur toile 1906)

 

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Auguste Majorelle (1825-1879)

Piano à queue (1878)

 

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Victor Prouvé (1858-1943)

Portrait des demoiselles Moulins (Huile sur toile 1903)

 

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Victor Prouvé (1858-1943),

Portrait des enfants Luc (Pastel 1910)

Enfants de Paul Luc, industriel nancéien.

 

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Eugène Vallin (1856-1922), en collaboration avec Victor Prouvé (1858-1943)

Salle à manger Masson (1903-1906)

(table, chaises, cheminée, buffet, desserte, table à thé, pendule, panneaux muraux et plafond peint)

 

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Louis Hestaux (1858-1919),

Le Malaxage des terres (Huile sur toile 1889)

 

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Louis Hestaux (1858-1919), peintre décorateur chez Gallé de 1876 à 1919

Le Peintre sur faïences (Huile sur toile 1889)

 

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Victor Prouvé (1858-1943),

La Mort du Chemineau (Gouache sur carton 1907)

 

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Emile Friant (1863-1932),

Les Canotiers de la Meurthe ou Le Déjeuner des Canotiers (Huile sur toile 1887)

 

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Eléméents centraux du vitrail de la véranda "La Salle", Colombes et Paon (vers 1904)

 

Histoire: Provient de la maison De La Salle (4 rue Général Drouot à Nancy). Véranda démontée en 1972 et achetée en vente publique la même année.

 

Les éléments exposés constituent la partie centrale d'une véranda longue de 12,5 mètres d'un hôtel particulier (4 rue du Général Drouot à Nancy) construit vers 1870 et qui porte le nom du dernier propriétaire, Georges Collinet De La Salle, fabricant de dragées.

Cette demeure était située en retrait de la rue, dans un îlot mi-résidentiel mi-artisanal. Elle était habitée à l'origine par la famille de Jean Elie, négociant en coton. En 1904, l'installation du fils, Eugène, capitaine de cavalerie, s'accompagne de travaux d'aménagement avec l'adjonction d'une galerie sur cour et d'un petit corps en terrasse sur jardin. La véranda et sa structure métallique sont alors accolés en premier étage afin de relier deux corps de bâtiment.

L'ensemble est composé de trois parties, deux grandes baies séparées au centre par une avancée convexe. Il forme un rideau végétal riche de nombreuses essences (pavots, iris, arums, sagittaire flèche d'eau, calthas des marais, jasmin, volubilis, tulipier, érable, sycomore, ipomée, chèvrefeuille) abritant paon et colombes.

La véranda est acquise par le Musée de l'Ecole de Nancy en vente publique le 19 avril 1972 lors de la démolition de la propriété. Les vitraux sont démontés le mois suivant par le vitrailliste René Rhein de Vandoeuvre. Six panneaux sont restaurés par l'Atelier 54 en 1978 et remontés grâce au mécénat de la CIC Est en 1979. Les autres sont conservés en réserve. Quatre autres sont restaurés en 1999 et présentés en ce moment à l'exposition aux Galeries Poirel (que je suis allée voir, mais que je ne peux pas vous montrer puisque les photos étaient interdites. Dommage...). Et en 2011, la CIC Est a financé la restauration de deux travées supplémentaires exposées actuellement à l'agence place Maginot.  

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Coupe Roses de France ou Coupe Simon (1901)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Vase Espoir (1889);

modèle présenté à l'Exposition Universelle de Paris en 1889.

 

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Emile Gallé (1846-1904)

Vase La Forêt Guyanaise (1900)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Main aux Algues et aux Coquillages (1904)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Main aux Algues (1904)

 

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Emile Gallé (1846-1904)

Cruche Raisin (1895),

Modèle présenté dans le pavillon de l'Ecole de Nancy en 1909

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Vase aux Bleuets (1879)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Vase Herbes et Papillons (1879)

 

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Louis Majorelle (1859-1926),

Ensemble de chambre à coucher (vers 1903/1904),

Mobilier crée par Majorelle pour son propre usage et conçu pour sa villa nancéienne, la villa Jika, rue du Vieil Aître.

Ensemble constitué d'un lit, d'un chevet, d'une paire de commodes, d'un fauteuil et d'une table.

 

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Jacques Gruber (1870-1936),

Vitrail Luffas et Nymphéas (vers 1907/1908)

Vitrail provenant d'une villa construite en 1907 par l'architecte Georges Biet (1869-1955), rue Emile Gallé à Nancy, pour le professeur Léon Hoche, docteur en médecine.

 

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Jules Cayette (1882-1953), Manufacture Daum,

Plafonnier provenant de la pharmacie Fandre

 

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Jacques Majorelle (1886-1962),

Portrait de Jika Majorelle (Huile sur toile 1941)

 

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DAUM Frères

Vide-poche Caméléon (pâte de verre 1909)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Pot à tabac orné des armes de Nancy (vers 1884)

 

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Emile Gallé (1846-1904)

Lit Aube et Crépuscule (1904)

Exécuté pour répondre à une commande du collectionneur Henry Hirsch, ce lit est la dernière oeuvre d'ébénisterie de Gallé. Dosseret de tête: un grand sphinx aux ailes réhaussées d'ébène symbolise la nuit qui tombe sur un paysage champêtre. Chevet de pied: l'aube et le jour sont évoqués par deux papillons diaprès et affrontés aux ailes inférieures délicatement imbriquées, symbole de bonheur à l'intention du commanditaire Henry Hirsch marié en 1903. L'oeuf en cristal gravé d'éphémères symbolise la vie et sa brièveté, mais aussi la prospérité.

 

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Victor Prouvé (1858-1943)

Portrait d'Emile Gallé (Huile sur toile 1892)

 

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Koenig et Lafitte

Vitrail Jasmins de Virginie

 

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Henri Bergé (1870-1937)

Vitrail La Lecture (vitrail à rabats: au niveau des paons albinos)

Provient d'une maison rue Gambetta à Maxéville (54)

 

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Emile Gallé (1846-1904)

Amphore du Roi Salomon (1900)

 

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Emile Gallé (1846-1904)

Girandole Coloquintes (verre soufflé et fer forgé, vers 1902)

 

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Emile Gallé (1846-1904),

Chien assis (vers 1879)

 

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Louis Hestaux (1858-1919),

Horloge de parquet (1914)

 

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Cabinet de travail Masson

(bureau, bibliothèque, cartonnier, canapé, fauteuil et chaises)

 

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Lustre Au Gui l'An neuf (1903/1904)

 

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Armoire bibliothèque Au Grand Duc (1908)

 

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Pavillon-Aquarium

Cet édifice fut commandé par Eugène Corbin, collectionneur et propriétaire de la demeure et du parc accueillant actuellement le Musée de l'Ecole de Nancy. Réalisé dans l'esprit des fabriques du XVIIIème siècle, il s'agit d'une des constructions les plus originales de l'époque.

Lieu de détente et de contemplation dédié au monde aquatique, ce monument, réalisé vers 1904, est attribué à l'architecte nancéien, Lucien Weissenburger. Les portes et les impostes des fenêtres sont ornés de vitraux de Jacques Gruber. Le sous-sol et le rez-de-chaussée, avec les aquariums, sont consacrés à la faune marine, alors qu'au premier étage, une terrasse panoramique domine le jardin.

 

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Ancienne porte cochère des ateliers Gallé avec la célèbre inscription "Ma racine est au fond des bois"

Cette porte en chêne fut exécutée en 1897, par l'ébéniste Eugène Vallin pour les ateliers d'Emile Gallé, situés avenue de la Garenne à Nancy. Oeuvre importante de l'Ecole de Nancy, elle réunit quatre des influences principales de ce mouvement artistique: l'art médiéval, le japonisme, le naturalisme et le rationalisme.

Sculptée en fort relief, elle présente un décor stylisé de feuilles de marronnier. La devise d'Emile Gallé "Ma racine est au fond des bois" est inscrite dans la partie supérieure.

La porte fut installée en 1964 dans le jardin du Musée de l'Ecole de Nancy. Pour des raisons de conservation, la porte a été orientée côté nord. 

 

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Monument funéraire

Ce monument funéraire, érigé en 1901 au cimetière de Préville à Nancy, est l'oeuvre de l'architecte Girard et du sculpteur parisien Pierre Roche.

C'est en souvenir de sa jeune femme que Jules Nathan dit Jules Rais, critique d'art originaire de Nancy, fit construire cette sépulture, ornée de vitraux de Carot et surmontée d'un lys en grés émaillé d'Alexandre BIgot.

Cette oeuvre est un des premiers exemples de l'architecture funéraire Art Nouveau à Nancy. Il fut placé dans le jardin du Musée de l'Ecole de Nancy en 1969.

 

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Buste de Victor Prouvé

 

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  Buste de Louis Majorelle

 

Et voilà ! c'est tout ! Pour le moment.... lol

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 19:27

Le parc de la Pépinière, ou la "Pep" comme la surnomment affectueusement les Nancéiens, est un parc de 22 hectares situé en plein centre ville.

Véritable poumon vert de la ville, il invite à la promenade, à la paresse ou à la contemplation avec ses grandes pelouses accessibles au public, ses statues, ses aires de jeux en bois sculpté, son manège, son parc zoologique (gratuit et en libre accès !), sa roseraie, son mini-golf, son théâtre de marionnettes....

Il y a aussi Jojo, un chimpanzé âgé de 60 ans, la mascotte de tous les Nancéiens car on pourrait presque dire, qu'il nous a tous vu grandir. Bref, c'est LE parc de mon enfance !

 

La pépinière royale

"En 1765, Stanislas (roi de Pologne déchu et duc de Lorraine du XVIIIème siècle) ordonne la réalisation d'une pépinière royale, le long des remparts de la ville. Constituée de 16 carrés de culture, ses arbres sont destinés à être plantés le long des routes de Lorraine. En 1836, la Pépinière est aménagée en parc public, mais le tracé initial est conservé.

Elle comporte alors 36 000 ormes, 30 000 frênes, 10 000 tilleuls de Hollande, 7 000 marronniers d'Inde, 4 000 noyers... Quelques années plus tard, la transformation de la fontaine Amphitrite de la place Stanislas (suppression des deux fontaines latérales) permet l'accès du public à la Pépinière par cette place. En 1836, la Pépinière est aménagée en parc public avec le tracé que nous connaissons toujours aujourd'hui. Le parc de la Pépinière présente deux architectures paysagères au milieu d'un espace boisé, dessinent un jardin d'inspiration anglaise (1877). Plus structurée, la partie basse conserve le tracé initial des carrés de culture de la pépinière d'origine. Arbres remarquables, massifs fleuris, larges pelouses ainsi qu'une horloge florale jalonnent la promenade."

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     L'entrée du parc

 

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  Mur végétal

 

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Le kiosque à musique,

"construit en 1875, alliance du fer et de la fonte, annonce le style dit "nouille", une variante de l'Art Nouveau. Peu utilisé, le kiosque sert surtout de repère visuel pour les visiteurs."

 

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 L'horloge florale

"date de 1956, fruit de la collaboration du travail des horlogers de la ville et des jardiniers. D'un diamètre de 6 mètres, elle nécessite de 5 000 à 6 000 plantes pour former une composition renouvelée deux fois par an: de mars à mai avec des plantes printanières, et de mai à novembre avec des plantes estivales."

 

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La roseraie

"Amateurs de jardins, de fleurs, ou tout simplement de quiétude, se retrouvent sur les bancs qui bordent la roseraie, agrémentée l'été d'une musique douce et romantique. L'endroit rassemble 132 variétés de rosiers. Créée en 1924, elle permet notamment d'admirer les majestueuses grappes de fleurs blanches et parfumées du rosier Yvonne Rabier. En plein centre-ville, les roses, écrins de couleurs, offrent une palette de parfums insoupçonnée."

 

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Alors que nous étions tranquillement assis sur un banc au milieu de la roseraie, nous avons eu la visite de Léon le paon. En effet, à la Pépinière, les paons se promènent en liberté pour notre plus grand plaisir ! 

 

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  Aaaaahhhh les gaufres lorraines !!! Ca aussi c'est une véritable institution !

 

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  Portique du XVIIIème siècle de l'ancienne propriété où vécut, à Custines, Louis Guingot, 1864-1944. Artiste peintre à l'Ecole de Nancy, inventeur du camouflage militaire en 1914.

Il s'agit d'un don de la ville de Custines à la ville de Nancy.

 

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  Fontaine offerte par la ville de Karlsruhe (Allemagne), à l'occasion du 50ème anniversaire du jumelage avec la ville de Nancy.

 

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Le zoo

"Une partie du parc est consacrée à un espace animalier où se côtoient animaux de la ferme, chèvres et ânes, différents races d'oiseaux comme les paons et des espèces plus exotiques comme les macaques de Java. Il y a quelques années encore, le zoo acceuillait ours et chimpanzés, mais les conditions d'hébergement des espèces fragiles ont conduit les responsables à privilégier des variétés plus indigènes. Le parc est devenu un lieu d'observation et d'échanges privilégiés avec les animaux. Ici, plus de 300 animaux vous observent ! "

 

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  Moutons d'Ouessant

 

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  Cygne tuberculé, cygne noir, oie de Guinée

 

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  Chèvre de Lorraine

 

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Chèvre naine

 

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  Ane commun

 

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 2011-part5-0425.JPG  Macaques de Java

 

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  Jojo est un chimpanzé, Pan troglodytes, né en Centrafrique (Bangui) le 28 Juin 1951. Il a été offert à l'Espace Animalier de la Pépinière en 1963. Il s'agit d'un des plus anciens chimpanzés vivant en France en captivité.

 

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 Le théâtre de marionnettes,

"Authentique théâtre de jardin, il propose une programmation jeune public de la mi-mai à la mi-septembre. Utilisant des techniques variées, sur table ou sur scène, mêlant la tige, la gaine, l'ombre, le masque... les marionnettes ou les objets prennent vie grâce au talent des manipulateurs et des comédiens. Une heure de rêve à partager en famille."

 

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  Photo prise sur le site "sortir en Lorraine"

 

La clairière de Bilbo

"Elle a été inaugurée durant l'été 1992. Aire de jeux unique, sculptée dans les troncs géants de trois principales essences (chêne, cèdre, séquoia), la clairière s'inspire des aventures de Bilbo le Hobbit, personnage crée par Tolkien en 1936. Les enfants vont s'approprier le personnage de Bilbo, petit être paisible, au cours d'une aventure qui va les conduire à explorer des régions nouvelles et inconnues. Grâce à leur courage, ils découvriront "le cercle magique", franchiront "la grande porte amphithéâtre". Téméraires, ils finiront peut-être par vaincre Smaug, le terrible dragon.

 

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  Photo prise sur le site "sortir en Lorraine"

 

 

Sources: "Le guide de Nancy et sa région" de Patrick Marx + panneaux d'affichages de la Pépinière + site internet "sortir en Lorraine"

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:22

Ce jardin est accolé au Museum Aquarium de Nancy...

"Fondé par Stanislas en 1758 lors de la création de l'école de Médecine, c'est le premier jardin botanique de Nancy. Il est la réplique du premier Jardin des Plantes, crée en 1592 à Pont-à-Mousson (54) lors de la fondation de l'Université lorraine. On y cultive et étudie les plantes venant de toutes origines utilisées en médecine. En 1786, deux ans après la mort de Stanislas, est ordonné le transfert définitif de l'Université lorraine sur Nancy, et le Jardin des Plantes de Pont-à-Mousson cesse d'exister. Ses collections concervent encore un micocoulier de Provence, un arbre aux quarante écus pleureur, un copalme d'Orient. La vocation botanique du jardin subsiste jusqu'en 1993, année durant laquelle les collections sont déplacées sur le site du jardin botanique du Montet (http://scrapfolies-de-jen.over-blog.com/article-ballade-au-jardin-botanique-du-montet-85429527.html).

Conservant son tracé historique, le jardin a maintenant l'ambition d'être un véritable outil pédagogique en proposant au public des collections horticoles étiquetées: bulbes de printemps, iris, pivoines, géraniums vivaces, hostas... ainsi qu'une importante présentation de plantes estivales en lien avec le fleurissement de la ville, selon un thème qui se renouvelle tous les ans."

 

cf: Guide de Nancy (Patrick Marx)

 

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  • Jen
  • généreuse, curieuse, rêveuse, nostalgique, passionnée d'Art, d'Histoire, de Littérature et de Musique

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